Au Tchad, plus précisément à N’Djamena, le problème de terrain d’entrainement se pose énormément dans le milieu sportif. Pendant que certaines disciplines sportives comptent plusieurs terrains sur lesquels ils ne s’entrainent pas, d’autres disciplines se disputent le terrain pour les entrainements.

Le terrain ou dojo est un espace délimité qui permet aux amoureux de sport et d’arts martiaux de travailler leurs performances sur des techniques afin d’améliorer leurs performance. Mais, force est de constater que certains clubs refusent de s’entrainer sur l’espace qui leur est attribué à l’instar de CECUS qui, bien qu’ayant à sa disposition le Stade Olym Afrique d’Abena comme terrain d’entrainement, l’exploite occasionnellement, le laissant en jachère. Pour des raisons que ce terrain ne répond pas à normes sportives.

Si certains clubs comme CECUS ont de préférences pour des terrains, d’autres par contre cherchent un espace pour s’entrainer mais n’en trouvent pas. C’est le cas de plusieurs clubs taekwondo, qui sont obligés de partager les terrains de basketball, ou, quémander des cours des écoles pour s’entrainer. Pour l’un des maitres des écoles d’art martiaux situé dans la commune du 7 ème Arrondissement qui requière l’anonymat, bien que son club possède tous les papiers lui permettant de fonctionner n’arrive pas à avoir un dojo (terrain). Ce qui l’oblige à partager le terrain de basketball qui ne répond pas à sa discipline et ceci pourrait occasionner une mésentente et une dispute en cas de blessure même si l’on ne souhaite pas.

Il souhaite vivement, que le Ministère en charge du Sport trouve un moyen de palier ce défi en construisant des infrastructures adéquats pouvant permettre aux disciplines de s’entrainer si l’on veut voir un jour le Tchad battre le record mondial.

KONODJI DILLAH Succès