Une discipline sportive olympique qui consiste à tirer des flèches à l’aide d’un arc sur une cible. Utilisé entre temps pour la chasse, le tir à l’arc est de nos jours reconnus comme une activité sportive.

Le tir à l’arc, un sport de concentration et de précision qui permet aux archers de tirer leurs flèches au centre d’une cible. Cette cible est composée de chevalier et le blason comportant la numérotations allant de 1 à 10. Le but principal est d’atteindre le point le plus important qui est le numéro 10, 9,8 et le point X pour départager les gagnants. Les compétiteurs utilisent une flèche composée d’un tube, d’une pointe qui permet de perforer le blason sur la cible, de l’encoche pour fixer la corde avant de lâcher la flèche et d’une plume qui permet de stabiliser la flèche pour ne pas qu’elle soit désorienter par la direction du vent.

Sport olympique depuis 1900 à 1908 et 1920, le tir à l’arc après une longue interruption fut réintroduit en 1972. Il permet aux archers (hommes et femmes) lors de compétitions nationales et internationales d’être séparés. Au cours de compétitions, chaque archer possède six flèches qu’il va tirer en deux minutes et ceci à six reprises avant de faire une pause de 15 minutes et ensuite recommencer à tirer. La distance olympique de la cible par rapport aux archers est de 70 mètres. Et à côté, il y a une jumelle qui permet aux athlètes de localiser leurs flèches afin de réaliser le nombre des points. Pour être qualifié, l’athlète doit totaliser 640 points du côté archer masculin et 610 à 620 points pour les dames.

Sur le plan national, le Tchad dispose des archers qui constituent la charpente de l’équipe nationale. Mais cette discipline éprouve de difficultés à s’imposer et à faire ses marques. Pour le coach de l’équipe nationale, Abdou Zakaria Bessengue, ce jeu existe bel et bien dans notre pays malgré les difficultés qu’il fait face. « Depuis 2013 jusqu’à nos jours, le Tchad remporte toujours de récompenses dans les compétitions par la ténacité et la volonté de ses archers qui sont de grands athlètes » explique-t-il. Mais le sport demeure toujours sous-coté au pays de Toumaï.

                                                                                                     Natacha Yebkaldng Ignabaye