L’unique sport de force inscrit au programme des jeux olympiques, l’haltérophilie qui consiste à soulever les poids demeure un milieu vierge par les tchadiens.

Exercice de force, souplesse et dynamique, l’haltérophilie est un sport qui se repose sur deux mouvements à savoir l’arraché et l’épaule-jeté. Ces mouvements permettent aux haltérophiles de soulever des haltères chargés de poids. Ce qui leur permet non seulement de travailler leurs muscles mais d’élargir la poitrine. Si l’arraché consiste à grimper les mains en pronation afin de tirer d’un seul mouvement l’haltère, l’épaule-jeté permet à la barre de glisser le long des cuisse sans toucher la poitrine avant la position finale.

Malheureusement, il est fort de constater que cette discipline n’est pas la préférée des Tchadiens. car le seul endroit qui pratique encore ce sport reste le stade de Paris Congo dans la commune du 6e Arrondissement alors que d’autres disciplines telles que le Basketball, Handball, Judo, Taekwondo, Football sont pratiquées dans plusieurs établissements ou Centres de formation. Ce qui amène à s’interroger: soulever l’haltère est il un problème pour les des tchadiens? Pourquoi cette discipline est restée vierge après plus de 10 ans d’existence? est ce un problème d’entraineurs? de matériels ou de volonté?

Konodji Dillah Succès