La fédération nationale de boxe abandonnée à son triste sort depuis plusieurs années après être suspendue aux jeux africains de Brazzaville. L‘une des discipline aimé et pratiqué des tchadiens, rencontre des difficultés tant nationale qu’internationale.

D’après Oumague Julien, Directeur Technique National de la Fédération Tchadienne de Box : « Nous avons envoyé plusieurs demandes pour répondre aux invitations du Gabon, Congo, Cameroun mais toujours est qu’on nous dise qu’il n’y  a pas d’argent. De notre retour de Cassablanca en 2015, nous avons écrit au Ministère pour nous faciliter le voyage de 2 boxeurs en Tunisie afin d’évoluer à l’international mais, nous sommes resté sans suite. Je fais tout de mon mieux pour cadrer les boxeurs jusqu’à présent. car, même pour arranger le ring de l’INJS et Adykossey, j’ai envoyé une demande de financement qui est sans suite. »

Si la boxe est handicapée en interne, il n’en reste pas moins à l’international. C’est pourquoi, lors du championnat International, cette dernière a été suspendue par l’International Boxing Associate à l’issu duquel les combats ont été truqués. Cette sanction mondiale a entrainé l’absence des boxeurs tchadiens et mondiaux aux jeux islamiques de Tokyo 2022, et jeux Africains 2023.

Toutefois, cette sanction et difficulté n’ont pas découragé les boxeur qui ne cessent de s’entrainer dans différents centre en vue de se perfectionner et travailler leurs technique. Car, si Boma Kemelev cherche voies et moyens pour lever la sanction mondiale de boxe, il faudrait que les autorités nationales trouvent une solution aux maux qui rongent cette discipline afin de redonner le sourire  aux amoureux de boxe.

Konodji Dillah Succès