Le sport se pratique pendant toutes les saisons de l’année. Mais fort est de constater qu’au Tchad, les espaces vides et les réserves de l’État sont considérés comme des terrains de football, car avec la saison de pluie, aucun terrain de sport n’est praticable dans la capitale et les provinces a part le stade Idriss Mahamat Ouya qui est actuellement  en réfection. Une partie du stade de Paris Congo inondée et celle de Diguel. C’est un temps mort pour les sportifs.

Au Tchad, la saison pluvieuse dure pratiquement 3 mois allant de Juin, juillet et Août.  Le Comité de Normalisation (CONOR) de la Fédération Tchadienne de Football Association et la Ligue ont profité pour finir à temps le championnat de ligue de football de N’Djamena ainsi que le championnat national pour dégager les vainqueurs afin de préparer les compétitions africaines de la CAF, le CHAN. La Fédération Tchadienne de Basket-ball a également emboité les pas pour clôture les activités sportives. Mais, c’est la Ligue de volley-ball qui se bat en ce mois d’août marquée par une forte précipitation pluvieuse afin d’achever le calendrier sportif.

Entre temps, le championnat de la Ligue Provinciale de Ndjamena 2e division de football se passe sous la pluie dans sa phase aller.  Du côté de walia dans un terrain à moitié inondé se joue un tournoi dénommé «  le sport comme la pratique, vecteur de la cohésion sociale ». Par conséquent, le terrain du centre des jeunes Don-Bosco est devenu complétement un fleuve empêchant la tenue du tournoi de football. Ainsi, le sportif est recommandé chaque jour à la marche sportive, au footing et autres méthodes sportives.

Sur le plan infrastructures, le Tchad est le seul pays où il faut d’abord déclarer une année de sport avant d’avoir un semblant d’organisation. Le Tchad n’a ni un stade aux normes internationales, ni une très grande salle pouvant habiter une compétition quelconque pendant la saison pluvieuse moins encore l’organisation d’un championnat de vacances pendant cette période. L’échec du sport tchadien pourrait être aussi lié aux manques des structures adéquates, centres de formation, des espaces sportifs ou des accompagnements.

Le sport requière un digne investissement, Par contre, le gouvernement doit s’atteler à ce principe afin d’offrir à la jeunesse des espaces sportifs en toute saison pour la pratique sportive et l’épanouissement. Car, seul le sport est un puissant instrument qui peut unir une nation, la preuve, lors du championnat national.

Mbairané Blaise