Du 20 Août au 08 octobre 2022, les Tchadiens venus de différents horizons se sont réunis au Palais des Arts et de la culture, pour débattre du devenir du pays. Les questions de la paix, cohésion sociale et réconciliation nationale, la forme de l’Etat, constitution et réformes institutionnelles et processus électoral, les droits et libertés fondamentales, les politiques sectorielles et les questions sociétales ont été débattus. Malheureusement, le sport n’a pas trouvé son compte ?

Le comportement de certains gouvernants du Tchad fait douter de l’avenir du sport au Tchad. D’une part, on fait semblant d’aimer le sport, d’autres part on donne l’impression de vouloir étouffer le sport. Pendant que le sport est utilisé partout dans le monde pour rapprocher les esprits pour la paix et d’unir le monde. Au pays de Toumai, c’est au moment où l’on doit donner plus d’importance au sport que le sport est complètement oublié pour ne pas dire écarté. C’est à ce moment où les fils et filles du Tchad convergent les esprits pour chercher la paix et l’unité nationale là que l’on doit faire appel au sport. Car le sport est considéré comme une discipline fédérateur, la seule discipline capable de produire la paix, le sourire et de l’énergie, une discipline d’unité nationale.

En effet, un an après la mort du Marechal du Tchad, les filles et fils du Tchad ont durant 45 jours, mis à nu les maux qui minent le développement du Tchad. Ils ont fait la lumière sur ce qui a marché et ce qui n’a pas marché et proposer un calendrier de deux ans de transition pour pouvoir essayer de corriger les erreurs du passé. Malheureusement ce calendrier de plusieurs pages ne touche rien le domaine du sport. Pourtant, on a toujours critiqué l’évolution du sport tchadien, c’est ainsi que le président de transition du Tchad le général Mahamat Idriss Deby Itno, a annoncé l’année 2022, une année du sport. Mais comme au Tchad, on dit facilement de bonne parole et on oublie aussi facilement, la parole du président de transition semble n’avoir aucun intérêt ni d’effets. Si la parole du président n’a aucun effet ni intérêt, qui pourra donner l’ordre de rehausser le niveau du sport tchadien ?

Pour Kahina, conseiller à la fédération de basketball, ce qui s’est passé est une insulte et un mépris à l’égard du sport tchadien et tous ceux qui dirigent ce département. « Toutes les couches et corporations ont été associées et invitées au DNIS. Mais comment comprendre qu’aucune personne du département de sport ne soit invitée ? Le Codni n’a non seulement ignoré le sport, mais il a dénigré le sport tchadien », constate Klahingar. Et il ajoute que « Si vous avez vu un seul sportif au DNIS, c’est qu’il représente son parti politique », regrette-t-il.  Pour lui, les tchadiens n’aident pas le sport mais quand les sportifs concèdent une défaite, ils son prêt à les lyncher

Miguerta Djiraïngué