Pour qu’une équipe sportive soit compétitive, il lui faut un ou plusieurs entraineurs. Malheureusement à la fédération Tchadienne de Handball, les équipes sont en carence d’entraineurs. Ce qui oblige les rares entraineurs à encadrer plusieurs équipes à la fois.

Au Tchad, on aura beau crié, critiqué, dépensé des sommes colossales ou dénoncé pour espérer avoir des équipes sportives complétives, mais tant que les autorités sportives n’auront pas donné de l’importance au métier d’entraineurs des équipes, l’espoir ou le rêve d’avoir des équipes compétitives ne sera pas pour aujourd’hui ni demain. L’exemple des clubs de handball qui semblent être parmi les disciplines en bonne santé au Tchad, illustre parfaitement l’état du sport au pays de Toumaï.

A voir de loin, on peut dire que le handball Tchadien est en effet bien portant et est un sport d’avenir. Mais au fond, rien ne va. Les choses évoluent en dent de scie pour ne pas dire au ralenti. La discipline souffre de plusieurs maux parmi lesquels le manque d’entraineurs des clubs. De toutes les équipes provinciales que compte la fédération de handball, rare sont celles qui sont entrainées par les professionnels. Les entraineurs se comptent au bout du doigt. Soit c’est les joueurs qui par volonté d’aider d’autres coéquipiers se déguisent en entraineurs, soit c’est des apprentis inexpérimentés. Mais le pire dans tout ça, est que ceux-ci, par contrainte ou plaisir encadrent deux à trois équipes à la fois. Souvent avec plusieurs saisons sans titre. Pourtant ailleurs, il faut faire ses preuves dans une discipline pour devenir entraineur de la discipline. Ce qui n’est pas le cas au Tchad. Cela nous amène à nous interroger si : ‘’ le COST organise-t-il le recyclage des entraineurs ? Si oui, comment ceux qui encadrent plusieurs clubs à la fois s’y prennent ? Pourquoi et comment les ligues inscrivent-ils des clubs sans entraineurs ? Existe-t-il une politique nationale de développement du sport’’ dans tous les cas, ces interrogations sont encore d’autres problèmes où nous y reviendrons là-dessus prochainement.

Miguerta Djiraïngué