Petro-Sport, c’est le nom de l’équipe féminin de Handball de N‘Djamena qui n’a jamais fléchie depuis 5ans environ, ni sur les plateaux nationaux, ni sur les plateaux de la province de N’Djamena. Mais malgré ce record, l’équipe fait face à une tempête qui menace sa performance.

Sous d’autres cieux les Clubs à l’image Petro-Sport, feront le tri des sponsors à cause de l’embarra de choix. Mais hélas, au pays de Toumaï, ces genres d’équipes ne sont ni sponsorisées, ni subventionnées. Même pendant que les plus hautes autorités de la République dédient des années au Sport.

Bien que les équipes sportives livrées à elles-mêmes fassent face à un terrible vent de tempête qui menace dangereusement leurs existences, Petro-Sport reste fidèle à ses principes qui est de conquérir les trophées.  Elle s’impose en, imbattable et récidive championne.  « Depuis cinq ans que je dirige Petro-Sport en tant qu’entraineur, elle n’a jamais perdu un seul titre au Championnat de N’Djamena. Même à la coupe. Sauf l’année surpassée, où à cause d’un malentendu entre les filles, nous avons perdu la coupe de la ligue face à l’équipe Union sport avec la différence d’un seul but. A part ça, nous sommes les meilleurs », se glorifie Yete Aggar l’entraineur de Petro Sport. Il félicite le sens du travail collectif et la discipline de ses joueuses.

Le départ l’ancien président Djdda met en péril le club

En dépits de ses performances, l’équipe Pétro-Sport, n’est pas à l’abri des difficultés. Selon son entraineur, depuis le départ de son ancien président Abba Djdda Mamar, le club Petro est fragilisé. Pour contenir le risque, l’entraineur sollicite à l’aide des anciennes joueuses et cadre du petro-sport. « Depuis que le conseiller Abba Djdda Mamar a quitté la présidence du Club, on se heurte à beaucoup de difficultés.  Quand il était là, les joueuses avaient des primes des entrainements, les primes de match. Certaines joueuses percevaient quelques choses à la fin de mois en guise de motivation. Aujourd’hui, Petro n’existe que de nom », se lamente l’entraineur, qui laisse entendre que si son équipe tient le coup, c’est grâce aux hommes qui étaient autre fois derrière le président Abba Djidda Mamar, qui font de leur mieux pour maintenir en vie la meilleure équipe du Tchad. Aujourd’hui le Club a plusque besoin de ses anciennes joueuses et cadres pour mettre la main dans la patte.

Il lance un cri de cœur à l’égard des hautes autorités sportives du Tchad, des Sponsors et autres personnes morales ou physiques de bonne volonté, afin que l’équipe continue de briller jusqu’aux delà des frontières tchadiennes.

Miguerta Djiraïngué