Pourtant programmé pour décembre 2022 à Moundou, le championnat national de Handball qui est sensé préparé les handballeurs aux compétitions sous-régionales et internationales est presque oublié à cause de son report trop prolongé.

Après plus de trois mois du report de l’organisation du championnat national, c’est le silence dans les institutions dirigeantes, ni la fédération, ni les ligues ne sont à mesure de situer les sportifs et amoureux de cette messe tant attendue qui est presque oubliée. Entre-temps, dans la sous-région, certains pays sont en pleine organisation pendant que d’autres comme le Tchad tergiversent toujours.

Pourtant, le championnat et les matchs amicaux permettent aux sportifs de bien préparer les grandes compétitions. Malheureusement au Tchad, cela n’est pas de l’avis de tout le monde. Si à N’Djamena dans la capitale, la ligue fait semblant de masquer le temps mort avec quelques rares entrainements, ce n’est pas le cas dans les autres provinces du pays comme en témoin une athlète de Sarh sous l’anonymat. « Avant on s’entrainait, mais maintenant c’est compliqué le Handball est à l’arrêt à Sarh. Quand tu viens à la ligue de handball ou d’athlétisme, personne n’est à mesure de vous situer. Maintenant, nous sommes même fatiguer de nous entrainer », témoigne-t-elle.

Pour le président de la fédération tchadienne de Handball Abba Djida Mamar, la fédération a en main le projet du championnat, qu’elle peut organiser à tout moment, mais il ne manque que les Moyens financiers. La fédération en a fait assez, mais c’est le gouvernement à travers le ministère de sport qui ne veut pas s’assumer. « Nous avons organisé le championnat méridional à 100% et nous avons pensé qu’au retour de l’Assemblée général à Bongor, nous allons continuer sur Moundou et organiser le championnat national. Mais malheureusement juste après nous avons assisté à un championnat sous régional à Brazzaville qui nous a pris beaucoup de moyens », explique Djidda Mamar. Avant de déclarer que la fédération n’a pas de moyens pour lancer un autre championnat tant que les premières factures ne sont pas réglées.

Miguerta Djiraïngué