Planning, supervision d’entraînement, analyse des points forts et faibles des arbitres, tel est le rôle très actif d’un technicien et préparateur physique des arbitres.

C’est depuis l’écran de son ordinateur que Brahim Badari,  instructeur professionnel FIFA/CAF contrôle les entraînements des 110 arbitres de la FIFA inscrits dans sa zone de la sous-région de l’Afrique Centrale qui regroupe huit (8) pays. Pour lui, c’est au vu des plannings mensuels que les arbitres s’entraînent et font les matchs de la CAF et les matchs localement. « Je les suis à travers le GPS », déclare-t-il.

Sur les 110 arbitres, à chaque match qui se joue n’importe où, le technicien et préparateur physique doit être en contact avec eux. Avant de faire le match, ils doivent faire ce qu’on appelle le « match préparation ». « A la veille du match, je discute avec mes arbitres et leurs commissaires de matchs en vidéo-conférences pour parler de l’essentiel du match et dès qu’ils finissent, j’entre dans leurs GPS (Global Positioning System) qui est un système de localisation par satellite, pour me permettre de savoir les kilomètres parcourus et leurs fréquences cardiaques », explique-t-il.

En dehors de tout cela, après un match, il y a ce qu’on appelle le débriefing c’est-a-dire le critique du match. Le Commissaire ou l’Inspecteur du match fait le débriefing en présence du technicien préparateur physique des arbitres et la CAF l’envoie un lien de l’intégralité du match pour analyse. « J’analyse le match, les points forts et faibles de mes arbitres et je leurs fais des recommandations », décrypte Brahim Badari.

Djimnayel Ngarlenan