Il suffit juste de faire un tour dans plusieurs rues de la capitale N’Djamena pour constater la présence des enfants qui perturbent la circulation en jouant au football. Ces populaires matchs de rue ont par conséquent des risques d’accident.

Pendant cette période de vacances, avec l’absence des classes, les élèves particulièrement les jeunes garçons se préoccupent toute la journée par les différents jeux. D’autres, du matin au soir se livrent au jeu de football. Un tour dans le 7ème arrondissement municipal de N’Djamena nous donne une impression à première vue. Juste au bord du goudron, sur l’axe de déviation vers l’Office National des Examens et Concours du Supérieur (ONECS), quelques dizaines de jeunes s’adonnent aisément au plaisir du ballon rond. Pourtant cette rue est empruntée souvent par les usagers, surtout ceux qui viennent au travail en centre-ville et d’autres pour les dépôts et retraits des diplômes.

A peine quelques minutes de là, une dame sur sa moto a failli être renversé par le ballon frappé par un jeune. Une altercation s’en est suivie et aurait pu se transformer en une bagarre rangée n’eut été l’intervention de certains usagers. Malgré cet incident, ces jeunes continuaient à jouer tranquillement leur football. Quelques conducteurs des motos taxis stationnés non loin de là, criaient tout en dispersant ces jeunes. « Chaque matin, c’est toujours comme ça. Le jour où un accident grave se produira, nous verrons les risques que vous encourrez », interpelle l’un d’entre eux avec un air agacé.  

Les élus locaux sont interpellés car les communes devraient promouvoir des actions et projets de création d’espace vide ou construire des stades dans les arrondissements et quartiers pour permettre aux jeunes de pratiquer le sport à tout moment, car maintenir le corps en bonne santé inclut la pratique du sport à 50%. D’autre part, les parents doivent être également plus responsables pendant cette période de vacances. Dans les rues, plusieurs activités s’opèrent au même moment. Avec la circulation des engins à deux et quatre roues, voire la traversée des piétons et les commerçants aux abords de ces rues, les risques d’accident sont inévitables.

Mbairané Blaise