Un nouveau chapitre s’ouvre pour la ligue provinciale de football du Chari-Baguirmi, et le président a bien voulu partager ses réflexions sur le déroulement du championnat.

À la 8e journée, le tournoi progresse à un rythme modéré, malgré quelques défis mineurs. L’absence de sponsors crée des obstacles financiers et organisationnels pour une ligue qui peine sans un soutien financier externe.

La concrétisation de ce championnat a été entravée principalement des problèmes d’infrastructures, un défi entravant le développement du football au Tchad. Contrairement à la saison précédente, les présidents de clubs et les joueurs ne soulèvent pas autant de préoccupations concernant l’organisation. Certains présidents de clubs rencontrent des difficultés qu’ils exposent rapidement à la ligue, qui prend attentivement en compte leurs soucis et répond à leurs besoins.

Le championnat se déroule comme la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), offrant des surprises inattendues. Des équipes réputées sont renversées par des adversaires sous-estimés, illustrant l’amélioration des tactiques utilisées par les joueurs de différents clubs. Pour exemple, qui aurait pu imaginer que Foullah serait humilié par Gazelle avec un score de 3-0 ?

Dans une démarche visant à élever le niveau d’arbitrage du championnat, des arbitres spéciaux de la ligue seront formés avec le temps. De plus, une promesse a été faite par le président de la ligue provinciale de football de N’Djamena, Abdoulaye Mahamat Adeche, indiquant la construction prochaine d’un vestiaire au stade de Paris Congo d’ici le mois à venir.

Après avoir inspecté trois stades, le président déplore le détournement de l’attention des Tchadiens pendant les matchs. Il exprime sa gratitude envers les médias en ligne, notamment Le Sportif et Tchad Info, qui le soutiennent malgré des contraintes financières.

NEROLEL BERLEYO Christabelle