Le football, c’est comme la vie : imprévisible, plein de rebondissements et surtout, il ne faut jamais crier victoire trop tôt. Ce match entre Foullah et Tourbillon en est la parfaite illustration.

Au stade Paris Congo, la dernière de la 20e journée nous a servi un duel entre Foullah Ed et Tourbillon FC. Dès les premières minutes, les hommes de Kidigui Hilaire montrent leur détermination, en mettant la pression sur l’équipe de Djimta qui peine à trouver son rythme. Tourbillon impose son jeu et finit par ouvrir le score grâce à Aoulsou Michel, qui envoie une frappe transversale rentrante après un centre bien ajusté de son coéquipier. À ce moment-là, on se dit que Tourbillon a pris une option sérieuse sur la victoire.
Puis, un scénario s’est produit! Le portier de Foullah, Ahmada Saliou, est expulsé pour une sortie jugée trop musclée. À 10 contre 11, on imagine Foullah en grande difficulté, obligé de subir le match. Mais c’était sans compter sur la magie du football et la fameuse règle non écrite : « _L’équipe en infériorité se transcende_ ».
Malgré ce coup dur, Foullah ne lâche rien. En seconde période, Nodjigoto Alladoum égalise, déclenchant une explosion de joie dans les tribunes. Tourbillon, pourtant en supériorité numérique, donne l’impression de reculer et de subir les assauts répétés d’une équipe de Foullah survoltée.
Yves Allarabaye du dossard 37 tente un lob astucieux, et Madi Stanislas, en renard des surfaces, place une tête victorieuse pour offrir la victoire à Foullah. Une fin cruelle pour Tourbillon qui, après avoir mené et bénéficié d’un avantage numérique, repart bredouille. Dans le football comme dans la vie, rien n’est jamais joué d’avance. Tourbillon pensait avoir la tempête en sa faveur, mais c’est bien Foullah qui a fini par souffler un vent de révolte.

Gaëlle ELSOU