Le club Kung-Fu am est un établissement qui enseigne depuis plus de six ans le Taïchi et le Shaolin chinois à N’Djamena. Logé au sein du centre des jeunes Don-Bosco dans le 7e arrondissement, le club forme des jeunes et des enfants démunis aux arts martiaux.
Crée en juillet 2015 par Fisoune Richard connu sous le nom de Maître Mako, discipline de la 34e génération et de la 6e promotion des Africains au Temple Shaolin de la montagne Gongshan en Chine et professeur de Kung-Fu Am. Le centre a pour objectif d’éveiller les consciences et amener chaque apprenant à trouver une place dans la catégorie qu’il a choisie.
En effet, le taïchi et le shaolin sont des sports qui consistent à se relaxer les membres et articulations du corps pour avoir un esprit apaisé. Ces deux noms forment le Kung-Fu. Depuis sa création, le centre a formé plus de 300 jeunes et des expatriés. C’est dans la tradition chinoise que Maître Mako partage ses expériences et acquis aux adhérents dudit centre. L’adhésion au centre se fait par une somme symbolique de 5000f, mais le centre octroie parallèlement des bourses aux enfants démunis désirant apprendre le Kung-Fu am.
Pour l’entraîneur Maitre Mako, nous avons contribué à soulager la douleur des gens qui ont de maux de dos par des relaxations pour calmer les mentalités. Le club ne dispose pas d’assez de moyens pour son fonctionnement, « nous avons formé 10 assistants qui interviennent à tour de rôle pour former les nouveaux, on ne peut demander mieux », nous informe Maître Mako. Amoureux des arts martiaux depuis son jeune âge, Maître Mako ayant bénéficié de plusieurs formations dans le domaine, notamment en Chine et aux Etats Unis d’Amérique est déterminé à poursuivre son travail avec les jeunes de son centre.
Au-delà des activités sportives, le centre intervient aussi dans le domaine du cinéma, de l’humour, des cours de chinois et le sport médical. Son fondateur étant lui-même un artiste ayant fait plusieurs scènes à N’Djamena et pris part au Parlement de rire à Abidjan, une scène dédiée aux humoristes africains a également réalisé un film intitulé « relancer le destin », un moyen métrage de 44 minutes.
Ngarwain Deurlem Proposer
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