Le 19 avril, le terrain Fest’africa a accueilli un match de gala pas comme les autres : Tchad vs Burkina Faso organisé par le Festival Au Cœur de l’Art 2, en partenariat avec UNICEF Tchad et le ministère de la santé publique.
Le coup d’envoi n’avait rien d’anodin puisque c’est comme un rappel que, sur le terrain comme dans la santé publique, mieux vaut prévenir que guérir.
Alors, au menu : deux mi-temps de solidarité. D’abord, les filles en maillot jaune pour le Tchad ont pris leur revanche sur les idées reçues et remporté leur duel face aux Burkinabè en blanc, sous un format express de deux fois 15 minutes. Rapidité et conviction : pas besoin de prolongations quand on joue pour « Un enfant vacciné = une vie sauvée ». Puis, place aux garçons, mêmes règles, même enjeu, même ambiance. Au total, 30 minutes de match par équipe.
Juste à la fin du match, le coach Abakar, malgré son handicap, a délivré un témoignage saisissant : il a rappelé qu’on ne se définit pas par ses limites, mais par la force qu’on met à les dépasser. Un réel pied de nez aux virus qui, eux, ont cruellement manqué de fair-play.
A souligner que le Président du Groupe Coris, Idrissa Nassa. Séduit, est le Parrain entrepreneurial, le Sénégal est représenté par Didier Awadi, le parrain artistique et le Premier ministre Allamaye Halina, parrain institutionnel, complètent cette liste de prestige.
Jhonel du Niger, Imilo Lechanceux, Rita Zio du Burkina Faso ont répondu présent, rendant ce match de gala international.
Une célébration en sept actes. Débuté le 14 avril, le festival se clôturera le 21 avril. Outre le match du 19 avril, chaque journée a alterné ateliers, concerts et débats, toujours autour de l’idée que culture et santé font équipe. Et si les anciens capitaines Charles Kaboré et Marius Mouandilmadji étaient absents sur le gazon, leurs maillots offerts en leurs noms aux deux équipes ont matérialisé leur soutien. Des ballons et deux enveloppes contenant deux cents cinquante mille chacune ont été offerte aux équipes masculine et féminine.
Au final, pas seulement un festival, mais un véritable combine art, sport et santé, on n’obtient pas seulement un spectacle : on inscrit un but pour la vie.
Gaëlle ELSOU
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