Créé depuis plus de 7 ans, le Club de l’Institut National de la Jeunesse et des Sports (INJS) forme les jeunes de tout sexe dans la discipline de Boxe. Faute de moyen d’accompagnement, ce club est abandonné à son triste sort et peine à évoluer.
« La boxe est mort au Tchad » a indiqué l’entraineur dudit club DJEKOUADE Ali. Pour lui, les Tchadiens d’une manière générale n’aiment pas le sport. Ce qui fait qu’il n’y a pas une volonté manifeste non seulement de la part des autorités mais aussi des personnes amoureuses du sport qui peuvent venir en aide.
En ce qui concerne les championnats, le club a participé à plusieurs championnats dont le Championnat du Monde en Afrique du Sud en 2014, le Championnat d’Afrique au Maroc en 2015 et le championnat de la Zone 3 en RCA en 2015 où des médailles en Bronze et d’Argent ont été remportées mais il n’y a pas une réception dans ce domaine de la part des autorités en charge du sport pour encourager les boxeurs dans ce sens. Par ailleurs, le manque des moyens et l’implication des autorités ont fait qu’il n’y a pas eu des championnats nationaux pour tester le niveau des boxeurs.
Le club peine à fonctionner du fait qu’il y a un abandon total de la part des autorités en charge du sport. Ce qui fait qu’il n y a pas un ring digne qui répond aux normes internationales permettant aux boxeurs de s’entrainer pour leur performance avec des équipements adéquats.
Pour finir, l’entraineur lance un appel au Président du Conseil Militaire de Transition de venir en aide en tant que jeune au pouvoir « le sport est mort aujourd’hui dans notre pays. Par contre, lorsqu’on parle du Cameroun, on se fie à Roger Milan, de Nigéria d’Okocha. C’est à travers le sport qu’on connait un Pays ». Le Tchad est un pays plein de richesses qui peut aider le sport à être connu à l’échelle mondial.
Konodji Dillah Succès
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