Sport de vélo, le cyclisme est une discipline qui consiste à parcourir une certaine distance dans les brefs délais sur un itinéraire défini. Au Tchad, le cyclisme est pratiqué depuis les indépendances mais peine à prendre véritablement son envol.

 

La fédération tchadienne de cyclisme (FTC) est l’une de plus anciennes fédérations sportives au Tchad. Créée en 1963, elle compte en son sein sept (07) délégations provinciales que sont Moundou, Sarh, Abéché, Bongor, Doba, Koumra et N’Djamena. Dans la perspective, la fédération se projette d’installer des délégations provinciales dans les villes restantes du pays.

Contrairement à certaines disciplines sportives nationales, le cyclisme est connu du public tchadien et les niveaux de prestation des cyclistes sont bien appréciés dans la sous-région, principalement au Cameroun.

Dans leur plan d’action, les responsables de ladite fédération ambitionnent d’offrir au public tchadien une prestation de qualité et amener de bons résultats sur l’échiquier national, sous régional, continental et même mondial. Mais pour y arriver, « il nous faudra d’abord un encadrement technique de haut niveau, des ressources humaines, financières et matérielles disponibles et satisfaisantes », note Aboubakar Moustapha Djibrine, secrétaire général de la fédération tchadienne de cyclisme.

En février 2017, le premier tour cycliste du Tchad a été organisé. Quatre ans après, la fédération fait face aux défis de moyens financiers et matériels. « Nous avons écrit plusieurs fois au ministère de tutelle et autres instances de sport et nous attendons le résultat. Dès que les conditions nécessaires seront réunies, nous organiserons le prochain tour », indique le secrétaire général.

 

Mbairam Koularambaye