La rareté de salles de gym dans la capitale prive bons nombres de tchadiens à pratiquer cette discipline et surtout les disciplines qui ne se pratiquent pas partout. La gymnastique regroupe plusieurs formes de disciplines sportives pratiquées pour le loisir et la compétition. Malheureusement, la plupart des tchadiens ne comprennent pas l’enjeu de cette activité. Dans les centres de gym, plusieurs disciplines telles que la musculation, la remise en forme, la danse aerobique, les cardiaux trainings et autres sont pratiquées. Le sport, faut-il le souligner, est important pour la santé. Ces dernières années dans la capitale tchadienne, des salles de gym naissent. Un véritable phénomène de mode qu’il faut d’ailleurs saluer de passage. Dans certains centres de gym de la ville de N’Djamena, comme le centre ‘’La famille des anges gardiens du Mandoul’’, on note une inscription massive de pratiquants mais moins sont réguliers. Ce qui est aussi pareil au centre d’étude de karaté et de shotokan. Pourtant, ils sont ouverts tous les jours, sauf le dimanche. Dans ces centres, chaque participant a droit à 4 séances par semaines. Les disciplines telles que la musculation permettent aux bodybuilders de développer certaines parties du corps, à savoir les muscles et les abdomens, une prédilection des hommes et des jeunes garçons. La danse aerobique qui est une activité sportive accompagnée de la musique où les pratiquants reproduisent ce que fait le coach est beaucoup plus pratiquée par la gente féminine. Pour le coach du centre ‘’La famille des anges du Mandoul’’, Malachie Djasrangar, « le sport n’est pas véritablement entré dans les habitudes des tchadiens, de façon générale », se plaint-il, et pourtant « le sport peut combattre plusieurs maladies » affirme-t-il. En plus des salles de gym dans quelques quartiers de N’Djamena, il faut noter que quelques grands hôtels de la ville disposent également des salles de gym, même si très peu pratiquée.

Natacha Yebkaldang Ignabaye