Le Tchad a marqué un tournant dans le football en remportant la Coupe de la Communauté économique et monétaire des États de l’Afrique centrale (CEMAC) pour la première fois en 2014. En finale de cette 9e édition, disputée à Bata, l’équipe tchadienne a triomphé du Congo avec un score de 3-2. À l’époque, Abakar Djermah Aumi occupait le poste de Directeur général des sports et aujourd’hui, en tant que ministre de la Jeunesse et des Sports, il invite les citoyens à prier pour que l’équipe nationale se qualifie pour la Coupe d’Afrique des Nations (CAN). Cependant, cette démarche semble paradoxale et témoigne d’un manque de professionnalisme, car la foi sans actions concrètes reste inefficace.

Lors de ce tournoi, le Cameroun a obtenu la 3e place en remportant une victoire aux tirs au but contre la Guinée équatoriale, après un match nul 0-0 à l’issue des prolongations (6-5 lors des tirs au but). Le tournoi a réuni les équipes nationales composées de joueurs locaux des six pays membres de la CEMAC : Cameroun, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, République centrafricaine et Tchad.

Depuis cette victoire, le football tchadien semble connaître des difficultés persistantes, avec des défaites consécutives et des problèmes récurrents liés à la logistique, aux équipements et aux finances. Les attentes sont grandes quant à la capacité de l’actuel ministre, Abakar Djermah Aumi, à apporter des changements significatifs et à trouver des solutions concrètes, au-delà des simples appels à la prière. Nous espérons que le ministre, en se remémorant ses succès passés en tant que Directeur général des sports, pourra restaurer les bonnes pratiques pour permettre à l’équipe de retrouver la voie du succès. Sans des conditions optimales, le risque de défaite reste élevé.

 

La plume