Une discipline parmi tant d’autres, la boxe tchadienne peine à évoluer faute de moyens et de parrainage pouvant permettre la construction des salles d’entrainement dans toutes les provinces du pays.
La fédération tchadienne de boxe se développe lentement au point de vue national. Car, il n’y a pas de salles de ring pouvant permettre aux boxeurs de s’entrainer normalement en respectant les conditions et normes internationales. « Nos boxeurs n’ont pas les mêmes niveaux que ceux internationaux qui passent des stages en dehors de leurs pays de résidence. Ce qui fait que nous ne remportons pas assez de médailles », tranche Djamon Domkreo, Président de la fédération tchadienne de boxe. Bien que les matériels répondent aux normes internationales, mais sur tout le pays, seule la capitale N’Djamena dispose d’un ring à la base Sergent-chef Adji Kossei pour les entrainements et c’est ce qui constitue un handicap pour l’évolution de cette discipline.
Parlant des compétitions, l’absence des salles d’entrainement et de moyens ont fait qu’il n’y a pas eu des championnats locaux depuis quelques années. « Les gens ne s’intéressent pas à ce que nous faisons et il y a une absence de politique de la part du gouvernement à nous aider dans l’organisation des championnats et compétitions nationaux. Les séminaires et gala de boxes ne suffissent pas à surmonter toutes ces difficultés », poursuit-il.
Toutefois, cette discipline a pris part aux compétitions internationales. Par exemple au Cameroun, à Casablanca où des médailles ont été remportées par les boxeurs tchadiens.
Pour finir, le président de la fédération tchadienne de boxe lance un appel aux filles de s’intéresser à la boxe et les encourage à aller de l’avant dans cette discipline.
Il faut une volonté manifeste non seulement de la part des autorités en charge mais aussi de toute personne morale pouvant permettre à la boxe de sortir de l’obscurité vers une lumière qui fera brandir le drapeau tchadien partout dans le monde.
Konodji Dillah Succès
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