L’année 2022 tire à sa fin, pourtant cette année est dite l’année sport au Tchad proclamée par les hautes autorités de la transition tchadienne. Quelques citoyens donnent leurs avis.

Mbernoudji Richard : « Parler du  sport au Tchad demeure la grande problématique, car on n’avance ou bien on recule ? Pour faire décoller le sport au Tchad, il faudrait que les ministres nommés à ces postes soient des sportifs. Quelqu’un qui n’a jamais pratiqué le sport et vous le mettez là, il fera quoi, à part dilapider les fonds de ce ministère. Je pense que le sport au Tchad peut évoluer, si le gouvernement met des moyens et des personnes qui aiment le sport et son développement ».

Némaïlem Grâce : « Je suis une amoureuse du football, mais dire un mot sur le sport tchadien c’est perdre le temps. On change de dénomination du ministère sans un siège pour abriter ledit ministère. Nos sélections nationales ne font pas de bonnes prestations tant sur le plan régional, continental et voire à l’international. Pour moi, il faut repenser le sport dans notre pays. »

Djimharabye Fidèle : « Au Tchad, il n’existe même pas de sport, le haut niveau n’existe pas également. Pour parler du sport, le gouvernement doit mettre l’accent sur les moyens, de la formation, de l’accompagnement et la prise en charge des sportifs. Par contre, l’argent ne sert à payer les V8 et autres investissements inutiles.»

Djimtolabye Beadrane : « Vraiment l’année du sport tire à sa fin et c’est regrettable comme bilan à tirer. Dans presque toutes les activités sportives, le pays n’a pas progressé et c’est aussi dommage que le sport n’a pas de valeurs au Tchad et que nos autorités eux même ne sont pas des sportifs, on ne va jamais évoluer dans le domaine du sport ».

Mbairané Blaise