Ce samedi 10 mai, au stade de Paris Congo, le football a rappelé sa plus grande leçon : ce n’est pas le nombre qui fait la force, mais le courage de ceux qui tiennent, même quand tout chancelle. Opposées à l’ONAMA, les télévisions privées, réduites à dix en fin de match, ont livré un combat admirable. Score final : 2-2, mais l’honneur a changé de camp.
Tout avait pourtant bien commencé pour l’équipe des télévisions privées, qui a rapidement trouvé le chemin des filets. Un premier but limpide, marqué avec autorité. Mais l’ONAMA n’a pas tardé à répondre. D’un mouvement bien construit, ils recollent au score, prouvant qu’ils n’étaient pas venus jouer les figurants.
Puis, sur une action confuse, presque hasardeuse, les télévisions privées reprennent l’avantage. Un ballon mal repoussé, une frappe contrée… peu importe la manière : le score penche à nouveau en leur faveur. Et ce, malgré un effectif réduit au strict minimum : douze joueurs seulement alignés au départ, dont un seul remplaçant.
Comme si le sort voulait tester leur foi, NAMIA RIMBARNE Giles Christ et DJERAMBETE DJERSING Alexis se blessent au fil du match. L’équipe termine donc à dix. Pas une plainte. Pas une main levée. Juste des regards fatigués, mais debout. Ils serrent les dents. Ils bloquent. Ils courent. Et surtout, ils résistent.
Mais à deux minutes du coup de sifflet final, l’ONAMA trouve l’ouverture. L’égalisation. Une frappe juste, au moment où les jambes tremblent, où les souffles se font courts. Et ce soir-là, le vent a soufflé l’égalité.
Gaëlle ELSOU
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