Les saisons 2023 – 2024 sont achevées dans toutes les régions du Tchad. Mais, ce qui attire l’attention de notre rédaction ici est surtout l’absence totale de certaines fédérations nationales sportives dans l’organisation des activités sportives au compte de l’année qui vient de se terminer. Sur plus d’une vingtaine de fédérations nationales et 6 associations à vocation sportives toutes placées sous le tutelle du ministère en charge de sport, quelques rares de celles-ci ont organisé une activité sportive au cours de l’année écoulée.

La question que l’on peut se poser ici est de savoir pourquoi elles n’ont pas organisé la moindre activité ? N’ont – elles pas reçu des subventions de la part du ministère en charge de sport ? Ou bien c’est un défi lancé au ministère de tutelle ?

L’incompréhensible dans cette affaire est de constater que les 23 provinces que compte le pays, toutes sont représentées au moins par un délégué de la jeunesse et sport. Mais pourquoi certaines ont brillé par leurs absences dans l’organisation des activités sportives annuelles ? Est-ce par manque d’un suivi adéquat où le sabotage du sport ? Puisque toutes les disciplines existantes ont chacune une fédération et les ligues mais certaines n’ont jamais organisé des activités.

Il est temps que les autorités en charge de sport jettent un regard particulier sur ce phénomène qui a tant duré. L’Etat est le premier pourvoyeur et prometteur du sport sur son territoire. Les jeunes ont besoin de s’épanouir et peut être construire leur vie dans le sport. Il y a les bonnes volontés des exerçant mais il manque la volonté d’accompagnement et la politique du développement de sport.

RESSEMADJI NGANDJIBAYE KEITA .