Le secrétaire général adjoint du comité olympique sportif tchadien par ailleurs chef de mission pour les jeux olympiques Paris 2024, Ouya Bourma Malato lors de l’interview accordée à votre journal le Sportif, affirme que la première délégation tchadienne quittera le Tchad le 11 juillet 2024 deux semaines avant l’ouverture officielle, afin d s’acclimater et de profiter des opportunités offertes par le Comité d’Organisation des jeux olympiques (COJO) aux CNO.
Les jeux olympiques d’été Paris 2024 qui aura lieu du 26 juillet au 16 août 2024 en France verra la participation du Tchad. Pour le pays du Toumaï, les préparatifs vont bon train selon le chef de mission des jeux olympiques Paris 2024 pour le Tchad Monsieur Ouya Bourma Malato « la première en octobre 2022, a réuni les chefs de mission du comité national du monde (CNO) à Paris et la deuxième réunion en juillet 2023, de deux semaines, est pour s’imprégner de l’organisation, sur le domaine fonctionnel, hébergement, restauration, l’enregistrement des athlètes et officiels puis des dignitaires nationaux et internationaux ainsi que tout ce qui à trait à la sécurité et aux sites de compétition » informe t-il avant de situer qu’au niveau du Tchad, « le Tchad a pu faire le préenregistrement pour la composante de la délégation tchadienne ainsi que le logement et les disciplines qui prendront part aux jeux olympiques et des réunions en virtuelle chaque semaine pour s’informer de l’évolution de la procédure et la première délégation tchadienne sera à Paris le 11 juillet 2024 » précise-t-il.
Pour lui, « au niveau du Comité Olympique Sportif Tchadien (COST), quelques fédérations sont susceptibles de participer telles que la fédération tchadienne des Luttes avec un boursier olympique, le Taekwondo avec un boursier olympique qui est en Allemagne , le Tir à l’arc un boursier olympique actuellement en Suisse, le Judo un boursier olympique qui s’entraine au niveau local et l’Athlétisme deux bourses olympique au niveau local. Le COST compte aussi sur la jeune fédération Gymnastique » rassure-t-il.
Qu’aujourd’hui le Tchad, a des talents potentiel qui pourront créer des miracles donc l’initiative des préparations est pilotée par le COST, et cette institution est en train de chercher des centres d’entrainement pour les athlètes locaux afin d’avoir une idée globale sur les déroulés des préparatives de chaque fédération car déjà à Paris y’a des villes dites villes hôtes appelées terre des jeux et ces villes offrent des cadres sportifs aux fédérations ainsi qu’aux CNO des possibilités de préparations à moindre coût pour que les athlètes partent se préparer et dans quelques mois avenir, nous rendons public les différents sites auxquels les fédérations iront entraîner leurs athlètes. Car le COST mise aussi sur les pré-jeux à l’exemple des jeux africains et les Championnats mondiaux et continentaux des différentes fédérations internationales. Voilà pourquoi tous ces préparatifs est un tremplin pour le Cost.
Cependant, Ouya Bourma Malato il souligne qu’entrainer en année olympique est très difficile d’avoir sa qualification mais à des fortes chances de qualifier celui qui s’entraine bien avant et qui a participé à plus de 2 à 3 compétitions de qualifications dans l’année. Les qualifications s’expriment en termes de ranking (classement), en termes de points dans le sport de combat et dans d’autres en termes de minima. Donc, il faut lever cette équivoque d’être premier ou deuxième, avoir des médailles en or ou argent afin d’espérer se qualifier aux Jeux Olympiques. Mais pour être qualifiés il suffit d’être bien classé selon les différentes modalités de qualifications précitées. Car pour nous, techniquement participer aux JO est un grand défi pour le Tchad et l’essentiel n’est pas de participer mais de gagner et si pour le Tchad l’essentiel est de participer en ce moment car n’ayant pas d’athlètes de niveau Olympique a l’instant T, qu’à la participation soit, mais qu’elle soit une participation méritée. Tel est le défi du COST à travers la politique du Président Idriss Dokony Adiker.
Le COST invite les fédérations nationales à prendre au sérieux la préparation des JO qui entame une nouvelle ère de la découverte et rappelle une fois de plus aux athlètes au sens du combat car un sportif est celui qui se bat pour mériter sa place et aller au-delà de ses efforts pour dompter d’autres psychologiquement pour sa victoire
Mbairané Blaise
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