« Mon rôle consiste à promouvoir et développer le Mini-Football avec les amoureux de la discipline à travers le Tchad » dixit Mahamat Issahka Sogar. Dans cet entretien qu’il a accordé à votre organe, Mahamat Issahka Sogar explique le plan d’action et la vulgarisation de la discipline au Tchad.

Vous venez d’être désigné représentant national de promouvoir et développer le Mini-Football par la Fédération Mondiale de Mini-Football et la Confédération Africaine de Mini-Football. Quelles sont vos impressions ?

Mon rôle consiste à promouvoir et développer le Mini-Football avec les amoureux de la discipline à travers le Tchad et de mettre en place les bases solides du sport de Mini-Football, notamment la création des clubs, des ligues provinciales et d’une fédération nationale de concert avec les institutions de la place.

C’est quoi le Mini-Football et comment se joue cette discipline ?

C’est une pertinente question. Le Mini-Football désigne le football qui se joue généralement à 6 contre 6 sur une surface de 50m sur 30m et prend en compte les règles similaires du football. Il existe plusieurs compétitions internationales. Il est représenté au plan international par la World Mini-Football Fédération et sur le plan continental par Africain Mini-Football Confédération, c’est-à-dire la Confédération Africaine de Mini-Football. La Coupe du monde se joue chaque deux an.

Dans la note de votre nomination, il est fait mention de la création d’une fédération nationale. Alors, quel serait votre plan d’action après la mise en place de ladite fédération ?

Conformément à la décision de nomination, elle nous donne l’obligation de mettre sur pied une fédération. Notre plan d’action consiste d’abord à faire un état des lieux sans complaisance des terrains existants, des pratiquants du Mini-Football, de procéder à la création des clubs, des ligues provinciales et d’une fédération tout en mettant en place des textes solides visant à faciliter le développement et la promotion de la discipline. Le plan d’action s’articule sur le court, moyen et long terme en priorisant les valeurs fondamentales de respect, d’intégrité, de passion, d’inclusion et d’ambition.

Croyez-vous que cette discipline aura les beaux jours sur le plan national et est-t-elle olympique ?

Aujourd’hui, nous avons moins de 32 mini-terrains de football et la plupart des jeunes pratiquent le Mini-Football de 16h à minuit voire au-delà, c’est devenu une réelle passion pour les jeunes considérant le manque des terrains d’animation dans les différents arrondissements, surtout dans la capitale. Par conséquent, nous sommes convaincus que les talents existent, il suffit simplement de restructurer les clubs et ligues à travers la création d’infrastructures répondant aux normes tout en organisant des circuits de compétitions pérennes.

Comment appelle-on les pratiquants de cette discipline et qui peut être pratiquant ?

Le Mini-Football n’est pas nouveau au Tchad. Depuis 2016 avec la prolifération des mini-terrains, nous constatons une croissance significative du nombre de personnes qui jouent au mini-football. Nous estimons aujourd’hui pas moins de 1920 pratiquants par jour rien que dans la capitale. Les pratiquants sont appelés communément les joueurs.

Enfin, j’exhorte vivement toute la jeunesse de contribuer inlassablement à l’introduction, à la promotion et au développement du Mini-Football afin que nous pussions inspirer le monde par la réussite sportive.

Propos recueillis par JEAN LENOIR