Dans le cadre de l’épanouissement du sport tchadien, le ministère en charge du sport a légué le pouvoir aux fédérations sportives qui ont le pouvoir de décision et d’exercer librement les activités sportives au vue des textes et règlements. Des subventions sont accordées qui permettent d’organiser les compétitions à différents niveaux et également la prise charge des athlètes en cas de maladies ou de blessures. C’est ainsi que le Comité Olympique et Sportif Tchadien (COST) a ordonné à toutes les fédérations d’avoir un médecin dans leur ligne budgétaire de fonctionnement.

Mais force est de constater qu’aujourd’hui dans presque toutes les fédérations nationales, bon nombre d’athlètes qui ont connu une maladie ou fracture se sentent délaisser et la plupart sont découragés. Car, à chaque fois que le Tchad se prépare pour des compétitions, l’on fait toujours recours aux athlètes qui sont juste assurés dans le délai de la compétition en cours ou ils y participent et une fois la compétition finit, ces derniers sont parfois abandonnés ou parfois ils continuent la suite du traitement hors du cadre médical avec les moyens de bord.

En effet, les cas les plus remarquables sont pour les athlètes Abdoulaye Robinho qui s’est fracturé la jambe et couché depuis 10mois, mais il a commencé le soin traditionnel pour finir à l’hôpital et celui de Bétel Casimir, blessé lors des Jeux de la Solidarité Islamiques de Konya en Turquie qui est pris en charge par le Comité d’organisation de ces Jeux. Par conséquent, tous ces faits ne peuvent pas aider les blessés pour un retour très vite au terrain faute de suivi médical adéquat. Lors de ces jeux, tous les Athlètes sont assurés et suivis par le médecin du COST.

D’après Dr AMARA TOURE, président de l’Association des Médecins sportif du Tchad et par ailleurs vice-président des médecins sportifs de l’Union Africaine, la FIFA a ordonnée à chaque pays de disposer d’un local logé au stade pour la prise en charge des sportifs et une partie pour la lutte anti-dopage et cela est une exigence de cette institution. D’après lui, « l’association est polyvalente avec des médecins spécialistes tels que les cardiologues, traumatologue et les chirurgiens mais toutes ces compétences n’ont pas été mises en valeur pour aider ou accompagner les athlètes faute d’une attention particulière de la sphère sportive tchadienne » se désole-t-il.

Ressemadji Ngandjibaye Keita