Alors que les compétitions et championnats commencent dans les différents stades de la capitale à savoir Farcha et Paris-Congo, l’on se demande si le stade de Diguel ne plait pas au public tchadien.

« Les matchs se jouent dans ce stade comme si de rien n’était et avec peu d’engouement du public », fait-on valoir. Tout comme dans les trois (03) stades précités, l’on est à quelques publics qui assistent souvent les compétitions et championnats, voire le Play Off en cours qui n’intéresse pas du moins le déplacement du public malgré que le stade Idriss Mahamat Ouya en réfectionnèrent et qui tarde à être livré jusque-là.

Pourtant, ce stade est aussi au cœur de la capitale N’Djamena. Est-ce, une question de distance, de l’emplacement, ou de l’insécurité ? Autant des questions qui nous laissent perplexes et hypothèques la tenue des organisations des compétitions et championnats nationales. Cette situation laisse la porte ouverte à de multitudes interprétations : d’aucuns diront que le stade est dans un quartier ou arrondissement peu recommandable.  « Le positionnement du stade de Diguel est dans une situation différente que les autres stades », s’inquiète un habitué du stade de Paris Congo. Aussi, voudrait-on une sensibilisation à cet effet pour remplir le stade lors des matchs de football et autres disciplines sportives ?

Les organisateurs et acteurs du sport tchadien doivent s’atteler à corriger, œuvrer à trouver une solution rapide pour faciliter l’accès au public de venir supporter ou encourager les joueurs locaux. Outre cela, penser faire des campagnes avant l’organisation des compétitions dans les différents stades. Pour peu, que les autorités en charge du sport prennent également leurs dispositions nécessaires pour amener les tchadiens à aimer le sport et on aurait réussi à imposer au public son choix.

Aujourd’hui, le stade est relativement vide et la plupart des matchs se déroulent souvent avec des tribunes vides. Les matchs de play-off de la Ligue Provinciale de Football de N’Djamena qui se jouent actuellement n’attirent par exemple que quelques amoureux du ballon rond. Une chose est sûre : ce comportement du stade vide illustre à lui seul la difficulté de l’envol du sport tchadien.

Sortons massivement encourager le sport au Tchad.

Djimnayel Ngarlenan