Ce matin, le stade de Paris Congo a vibré sous les cris de la foule, mais l’atmosphère était loin d’être festive. Le match tant attendu entre USM et CECUS FC, initialement prévu hier, a failli ne jamais avoir lieu en raison d’un problème d’affiliation non réglé par l’équipe du président Djamal. Après l’annulation du match par les officiels et le forfait déclaré de CECUS FC, les joueuses étaient abattues, leurs espoirs de victoire anéantis. Cependant, grâce à des négociations intensives entre les dirigeants de CECUS FC et des membres de la ligue, la situation a été résolue à la dernière minute, permettant au match de se jouer ce matin.
Dès le coup d’envoi, USM a pris le contrôle du jeu. Dominantes et déterminées, elles ont multiplié les occasions. Après plusieurs tentatives infructueuses, un penalty a été accordé à USM et Taïwa Rose n’a pas tremblé pour inscrire le premier but. Ce moment a mis un coup de fouet au match, tandis que CECUS FC tentait désespérément de réagir.
Malheureusement, la frustration des joueuses de CECUS FC s’est transformée en violence sur le terrain. Dans un acte brutal, Asmaou Damso, dossard 08 de USM, a été poussée au sol. L’impact a été si sévère qu’elle a perdu connaissance et a dû être évacuée d’urgence vers l’hôpital.
À la fin du match, alors que USM célébrait sa qualification pour la finale, CECUS FC est rentré avec les larmes aux yeux. Ce triste épisode met en lumière non seulement les tensions qui existent dans le sport féminin mais aussi les défis financiers auxquels font face certaines équipes. Une victoire qui aurait dû être célébrée s’est transformée en un drame humain poignant. L’avenir du football féminin mérite mieux que cela.
ELSOU Gaëlle
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