Jeudi 20 février 2025 au stade de Paris Congo dans le 6e arrondissement s’est joué le 1er jour de la 17 journée du championnat provincial de football de N’Djamena. Match opposant AS Cot et Renaissance FC. Bien que les locaux aient dominé le jeu comme le chef de sécurité CHABALALA avec son gilet de couleur verte, c’est finalement le RFC qui a su tirer son épingle du jeu en toute fin de rencontre, s’imposant 2-0. Qui aurait cru que les visiteurs allaient faire un vol plané à la dernière minute ?

Dès le coup d’envoi, AS Cot à travers ces joueurs internationaux a montré une détermination sans faille, multipliant les offensives et mettant la défense du RFC sous pression. On aurait dit qu’ils jouaient avec les enfants de 12ans, tant ils étaient motivés! Cependant, malgré leurs nombreuses occasions, la finition était souvent aussi précise qu’un tir au but dans un terrain sans filet. Quant au RFC, bien que moins entreprenant, ils ont fait preuve d’une défense solide, repoussant les assauts adverses.

Alors que le match semblait se diriger vers un score nul et vierge ce qui aurait été aussi excitant qu’un scénario sans suspense le RFC a créé la surprise dans les arrêts de jeu. Profitant d’une contre-attaque rapide, le capitaine Adam a ouvert le score à la 90ᵉ minute, prenant de court la défense de AS Cot comme si elle venait de se réveiller d’une sieste. À peine le temps de digérer ce coup dur que, dans la foulée, Adam a récidivé en inscrivant un second but sur un geste incroyable de Samuel Eto’o et scellant ainsi le sort de la rencontre.

Cette victoire in extremis permet au RFC de repartir avec les trois points, tandis que AS Cot, malgré une prestation globalement satisfaisante à part leur efficacité offensive qui avait besoin d’un petit coup de pouce devra réfléchir à comment concrétiser ses temps forts. Comme le dit l’adage : « Dominer n’est pas gagner », et les supporters de Madtoïngué Constant en ont fait l’amère expérience. Au moins, ils auront des histoires à raconter !

RFC a su faire preuve de réalisme, prouvant que dans le football, rien n’est jamais joué avant le coup de sifflet final.

Gaëlle ELSOU