Le match entre Gazelle FC et Aiglons s’annonçait serré ce soir au stade de Paris Congo. Mais au final, ce sont les Aiglons qui ont su faire preuve de patience et d’efficacité pour l’emporter, laissant les supporters de Gazelle avec un goût amer.

Pour diriger cette rencontre au stade de Paris Congo, cinq officiels étaient désignés : trois femmes et deux hommes. Aïcha Bit Oumarou tenait le sifflet en tant qu’arbitre centrale, assistée par Victorine Ngarassoum et Mahamat Kasser, tandis que Moussa Abakar occupait le rôle de quatrième arbitre. En parallèle, ASDE-EL Gisèle Naor, venue d’une autre localité, était chargée du rôle de commissaire de match.

Dès le coup d’envoi, les deux équipes ont affiché une intensité remarquable. Le match ressemblait à une bataille acharnée, avec de nombreux duels, des interceptions rapides et un rythme effréné. Les joueurs se rendaient coup pour coup, cherchant l’ouverture sans jamais réellement trouver la faille. Pendant ce temps, le staff technique de Gazelle exprimait son mécontentement à plusieurs reprises, obligeant les arbitres à intervenir pour calmer les tensions.

À mesure que le chronomètre avançait, la pression montait. Gazelle dominait par phases, multipliant les tentatives, mais sans succès. Aiglons, bien en place, défendait avec rigueur et comptait sur la solidité de son gardien. La rencontre semblait s’acheminer vers un match nul jusqu’à la 90e minute fatidique.

Dans un dernier effort, Richard délivrait une passe à Fabien Djedanoum. Frappe enroulée imparable, le ballon filait au fond des filets. Les supporters de Gazelle restaient sans voix, tandis que ceux des Aiglons explosaient de joie.

Malgré leurs efforts et leur domination par moments, les Gazelles ont appris à leurs dépens que le football ne récompense pas toujours l’équipe qui joue le plus, mais celle qui sait frapper au bon moment.

Gaëlle ELSOU