Depuis l’année 2022, les autorités du pays ont ténu une promesse à faire décoller le sport au Tchad d’où le slogan « 2022, année de sport ». Il y a exactement jour pour jour 2 ans qu’une forte délégation du ministère en charge de sport a effectué un déplacement au sein dudit Stade Olympia pour la pose de la pierre de construction d’une salle de basketball en signe d’encouragement pour permettre aux basketteurs de s’épanouir. Malheureusement, tout est resté lettre morte depuis la pose de la première pierre jusqu’à nos jours. Constatant cela, nous nous sommes rapprochés du ministère en charge de sport pour recueillir des informations relatives à ce retard mais nos tentatives ont été vaines. Tout de même, un cadre dudit ministère s’est confié à nous hors micro que ce projet de construction est purement une affaire des projets présidentiels, c’est comme un tabou et personne ne pourra nous renseigner moins encore tout le monde a peur de se prononcer ici au ministère déclare t-il. Oui il est beau que cela soit un tabou mais avec l’arrivée de cette pluie ou déjà un match du championnat de N’Djamena a été reporté à cause de la poussière suivi d’une forte pluie puisse que le championnat se joue sur un terrain non couvert et non dans une salle.
Plusieurs chefs de départements sont passés à la tête du ministère en charge de sport mais rien de spécial n’a été fait, aucun clin d’œil n’a été jeté sur ce dossier de construction du stade de basketball d’Abena. L’on est en droit de se poser la question de savoir si le basketball est-il passé dans les oubliettes ? En ce moment précis, la ligue de N’Djamena est en plein championnat qui s’achèvera à la fin de ce mois de juin et va plonger dans la phase des play-off durant le mois de juillet avec une menace pluviométrique évidente. Certes, cette année s’écoulera mais il faut que les nouvelles autorités jettent un regard particulier en ce qui concerne ce chantier du stade qui est resté en jachère depuis deux années après la pose de la pierre. Le basketball tchadien a besoin de s’épanouir et il lui faut un cadre idéal pour son décollage.
La bonne volonté des encadreurs dans cette discipline est là pour aider mais il manque énormément des choses en terme d’infrastructures pour rendre plus professionnel cette noble discipline. N’attendons pas seulement une sortie des jeunes basketteurs pour médiatiser leur départ où retour moins encore récupérer à des fins politiques. Le cri de cœur des amoureux du Basketball se fait entendre sur les toiles en ce qui concerne la construction du terrain pouvant accueillir le championnat et les activités de la Fédération.
RESSEMADJI NGANDJIBAYE KEITA
Commentaires récents