Pour espérer participer aux prochaines éditions de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) ou se mesure aux matchs avenir, le Tchad doit envisager deux stratégies complémentaires, l’intégration de binationaux de haut niveau et le développement d’une solide formation locale.
Une stratégie valable est celle d’attirer les Binationaux seraient un tout stratégique, de nombreux pays africains, comme la Guinée Équatoriale et les Comores, ont démontré l’efficacité de la politique des binationaux. Ces nations ont réussi à attirer des joueurs qui, tout en ayant des origines africaines, ont été formés dans des championnats européens de premier plan. Le sélectionneur national, Kevin Nicaise, s’inscrit dans cette démarche, mais il fait face à un défi : convaincre ces talents de rejoindre la sélection tchadienne. Pour y parvenir, il est crucial de bâtir un projet sportif attractif. Les joueurs doivent percevoir une ambition claire, des objectifs tangibles, et des conditions de travail adéquates. Cela nécessite un engagement fort des autorités politiques et sportives pour créer un environnement propice à l’épanouissement des talents, tant locaux qu’externes. La réussite de cette stratégie dépendra également de la capacité du Tchad à mettre en avant une vision inspirante qui séduira les binationaux.
À long terme, la formation locale et le développement du football tchadien ne peut se faire sans une solide formation locale. « Former, c’est préparer l’avenir. » Ce principe doit guider les initiatives en matière de football au Tchad. La création de centres de formation et d’infrastructures sportives de qualité est essentielle pour développer des joueurs compétitifs dès leur plus jeune âge. En investissant dans la formation, le Tchad pourrait non seulement améliorer le niveau de son championnat, mais également constituer une équipe nationale composée de talents locaux. Cela renforcerait le sentiment de fierté nationale et la cohésion au sein de l’équipe. Par ailleurs, un championnat relevé favoriserait l’émergence de clubs compétitifs dans les compétitions continentales, offrant ainsi plus d’opportunités aux jeunes talents.
Alors que le Tchad se prépare pour les matchs de novembre et pour la qualification à la Coupe du Monde, ces deux stratégies – attirer des binationaux et développer la formation locale – apparaissent comme des leviers incontournables. L’avenir du football tchadien dépend de la capacité à innover et à investir dans ses talents, tant sur le plan national qu’international. Une approche équilibrée entre renforcement de l’équipe nationale et promotion des jeunes joueurs locaux pourrait ouvrir la voie vers une participation significative aux prochaines CAN et, pourquoi pas, à une qualification pour la Coupe du Monde.
La Plume
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