Levier du développement, le sport est mis dans la corbeille par les hommes politiques en ces temps de campagne.

Avec une population à majoritée jeune qui aime et pratique le sport, la plutard des candidats qui se battent pour le fauteuil présidentiel n’ont pas réservé un avenir meilleur à ces jeunes.

Déjà, la situation d’avoir un Président à la tête de la Fédération de Football doit interpeller ces dix candidats s’ils sont soucieux de voir les SAO un jour à la coupe du monde. Non seulement cela mais le manque de structures et pistes pour certaines disciplines telles que athlétisme, natation, boxe, handball qui peinent à s’entrainer pourrait être une opportunité pour assoir un programme. Car, les Tchadiens et Tchadiennes s’adonnent le plus à des pratiques sportives et déterminés à glisser le tricolor parmi d’autres nations lors des compétitions internationales. N’est-il pas mieux d’avoir avec soi cette jeunesse pleine d’énergie sportive que d’être contre elle ? A quand la question du sport sera t-elle au centre des grandes décisions politiques ? Ne fait-on pas toujours référence à un pays à travers les icônes sportives ? Peut-on gouverner un pays sans accorder une place au sport ?

Autant de questions demeurent sans réponse quand il s’agit du sport au niveau national. Sinon comment peut-on comprendre que depuis 1960, toutes les disciplines sportives peinent à grimper, certaines disparues par manque de structure et d’encadrement. Vivement, que la jeunesse sportive trouve sa place pour lui permettre de s’épanouir et faire rêver les amoureux du sport.

Kalynda Success.