18 décembre 2021, 18 janvier 2023, cela fait un an et un mois que le général Idriss Dokony Adiker et son équipe pilotent le Comité Olympique et Sportif du Tchad (COST), que peut-on retenir de leur résultat ?

Développer le sport au Tchad, mettre en place une structure pouvant aider les fédérations nationales, doter le comité olympique et sportif de son propre siège  font partie du programme quinquennal de l’équipe du général Idriss Dokony. Pendant que le peuple tchadien attend plus d’actions, des médailles, et surtout la participation des footballeurs tchadiens aux grandes compétitions comme la CHAN, la CAN, la Coupe de Monde,…, le président du COST se vente de la participation stérile des athlètes tchadiens à la compétition de Konya et quelques promesses de l’Etat Tchadiens qui ne sont peut être pas réalisables pour affirmer que la première année de son équipe est une réussite. Selon lui, 2022 a été certes très difficile mais, « nous avons eu à réaliser 95% du programme inscrit dans le programmes continentaux ou dans les programmes mondiaux. Nous avons remis quelques subventions aux fédérations nationales qui font des efforts en appuyant certains athlètes. Nous avons aussi mis en place la rubrique base de donnée de nos athlètes où la plus part de nos athlètes sont répertoriés au niveau du comité olympique. Cela permettra au COST de penser aux bourses olympiques. Le COST aura son propre siège en 2023», présente Idriss Dokony Adiker. Il ajoute que le COST a permis aux athlètes Tchadiens de participer à plusieurs compétitions internationales. Même, s’ils n’ont pas été médaillés, « le Sport ce n’est pas forcement de gagner  ». Car les sportifs ont eu l’occasion de se mesurer aux athlètes de niveau mondial, bien qu’ils ne soient pas compétitif, pour la simple raison que leurs conditions de préparations, ne sont pas réunies. Les amoureux du sport tchadien ont besoin de vivre l’ambiance du sport, ils ont besoin des actions et des trophées, car ils sont fatigués d’espérer et toujours espérer sans voir leurs athlètes sous les feux de l’action. Pour réussir le pari, le Tchad doit se doter d’une politique de développement du sport. Mais là encore, c’est un autre problème.

Miguerta Djiraïngué