« Avec de la persévérance et de l’endurance, nous pouvons obtenir  tout ce que nous voulons » Cette citation du boxeur Mike Tyson caractérise l’état d’esprit des athlètes de la province du Logone Occidental en ce moment. Après avoir terminé l’année 2022 sur une note positive avec l’organisation de la 16ème édition  de 15 km de Moundou qui a regroupée plus de 200 athlètes venus de différentes villes du Tchad. Les responsables et athlètes mettent les bouchées doubles pour être à jour afin de mieux affronter les compétitions à venir.

Mahamat Wadjé Bourkou, Secrétaire général de la Ligue d’athlétisme se réjouit des résultats et prestations de ses athlètes en 2022 : «  nous avons envoyé 05 hommes et une (01) fille au championnat national. A la fin du championnat, la fille a été sélectionnée à l’équipe nationale. Et elle a valablement défendue le tricolore au championnat d’Afrique Central à Garoua. Notre représentante est devenue championne d’Afrique sur 400m dame »  Mahamat Wadjé Bourkou  se projette déjà sur l’avenir, « cette année, nous préparons pour trois compétitions à savoir le championnat national, le semi-marathon qui sera organisé par la fédération nationale dont le calendrier n’est pas encore connu et le semi-marathon international N’Djamena- Kousseri que nous connaissons déjà le calendrier’’. Au niveau local, une compétition est en vue d’ici la fin de ce mois.

Les difficultés entravant le bon fonctionnement de l’athlétisme dans la province.  

Au rang des difficultés se trouve en bonne place le manque d’infrastructures adéquates pour les athlètes et l’épineux problème de sponsors. Le Secrétaire Général en appel à la prise de conscience des chefs d’entreprises «  tout ce que nous demandons aux bonnes volontés et surtout les entreprises implantées dans la province, c’est de nous aider à valoriser le talent de ces jeunes’’. Dénéasra Ilma et Lartel Tatiana qui rêvent de suivre les traces de la sprinteuse Kaltouma Nadjina demandent aux plus hautes autorités d’accompagner les jeunes sportifs dans la réalisation de leur rêve. Il n’y a rien de sorcier. Il suffit de mettre les personnes qu’il faut à la place qu’il faut et des moyens conséquents. Soulignent-elles.

Mbaigoto Josué/ Moundou