Créée en 1995, la Fédération Tchadienne de Taekwondo qui est l’une de brillantes disciplines sportives tchadienne n’est malheureusement pas visible.
Cette discipline sportive est l’une d’entre elle qui a fait ses preuves, il y a de cela quatre ans. Classé premier par le ministère en charge du sport, le Taekwondo reste aujourd’hui peu connu du public tchadien. Pour Maître Nagueryam Namde Serge, une fois rentré des compétitions internationales et lors de la présentation des médailles, la presse est conviée mais pas au-delà des attentes. « Le plus grand défi qui reste à relever aujourd’hui est l’aspect communicationnel. Cet effort doit être fait par la fédération tchadienne de taekwondo afin de rendre visible cette discipline comme beaucoup d’autres disciplines sœurs telles que le karaté, le judo, le Kung Fu qui ont tendance à porter aussi le kimono », relève-t-il.
Pendant plus de huit ans, cette discipline a remporté 92 médailles toutes compétitions confondues. En 2021, dans cette même discipline, deux athlètes ont remporté des médailles en Bronze au championnat d’Afrique. Malgré tous ces titres et les efforts fournis par les pratiquants de cette discipline, la visibilité reste de plus en plus moins forte faute de médiatisation.
Il faut noter aussi que cette discipline de combat est la plus pratiquée aujourd’hui car, elle compte pour le moment vingt et un club à N’Djamena et sept ligues dans les provinces du pays. Ccette statistique fait d’elle la discipline la plus pratiquée au Tchad mais invisible au public.
Ressemadji Ngandjibaye Keita
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