La délocalisation du match de qualification pour la Coupe du Monde 2026 contre le Tchad au Maroc souligne les défis auxquels sont confrontés quelques pays africains qui manquent d’une politique sportive dont sport est relégué au dernier rang d’où le manque des installations adéquates pour les équipes nationales sont une crise éminente.
Cette délocalisation d’un match de football met en lumière les enjeux logistiques et organisationnels auxquels les équipes nationales peuvent être confrontées. Dans le cas de la République centrafricaine, la nécessité de délocaliser le match contre le Tchad en raison de l’indisponibilité du complexe sportif Barthélémy Boganda soulève des questions sur les infrastructures sportives et leur entretien dans le pays. Cette situation souligne également l’importance de la planification et de la préparation adéquate pour les événements sportifs de haut niveau. De plus, la délocalisation peut avoir des répercussions sur les joueurs, qui devront s’adapter à un nouvel environnement et à des conditions différentes de celles auxquelles ils sont habitués. Cela met en évidence l’aspect imprévisible du sport et la nécessité pour les joueurs de rester flexibles et concentrés malgré les changements de dernière minute.
Malgré ses ressources potentielles, la RCA est confrontée à des contraintes incapacités à réhabiliter rapidement ses infrastructures sportives et cette situation soulève des questions sur les priorités et les engagements des gouvernements africains envers le sport et le développement des infrastructures. Il est crucial que les autorités reconnaissent l’importance du sport dans la promotion du bien-être social, de l’unité nationale et du rayonnement international, et qu’elles investissent en conséquence dans la construction et la réhabilitation d’installations sportives adéquates.
Mbairané Blaise
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