La pratique du sport au Tchad est toujours perçue comme un jeu de loisir réservé à ceux qui n’ont rien d’autres à faire, une activité des fainéants, voir même des pauvres.
Depuis des décennies, beaucoup de personnes découragent leurs progénitures a embrassé une carrière sportive quelconque. Surtout le football.
Dans certaines familles, le seul fait que l’enfant ait choisit le sport comme sa vocation, le place face à un dilemme, celui de choisir l’école et rester dans la maison familiale ou choisir le sport et quitter la maison. Dans le cadre de cet article, nous nous sommes rapprochés de certaines familles qui ont des enfants qui excellent dans le football mais le constat est presque le même… << Je sais que mon fils a un talent il joue très bien au foot, ses entraîneurs sont passés à plusieurs reprises à la maison pour que je signe certains papiers mais j’ai opposé un refus, mon souhait est qu’il se concentre sur ses études. Au Tchad, nous savons tous que le football ne peut pas l’aider quand il sera un peu plus âgé…>> témoigne Noudjiassemel Service. << ceux qui ont fait la gloire à As LAD et AS COT pendant que nous étions jeunes sont à quel niveau ? Combien profitent des revenus du football aujourd’hui ? Ce sont ces choses qui me poussent à empêcher mon fils de faire du sport et surtout du football sa priorité…>> renchérit un autre parent.
Comme ces deux parents, beaucoup pensent la même chose quand il s’agit du sport au Tchad. D’un côté ces avis se justifient également par les manques des infrastructures sportives, d’une réelle politique sportive.
Avec le projet << Double carrière Sport-Etude >> lancé le 12 janvier 2023, nous espérons que le gouvernement mettra les moyens nécessaires afin de vulgariser le projet et amener les parents à encourager leurs progénitures dans le domaine du sport car de nos jours, le sport reste un des métiers le plus rentable.
La Var
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