La Banque Mondiale avance qu’à l’échelle mondiale, les maladies transmissibles sont les principales causes de décès chez les enfants, et qu’elles représentent également une cause importante de mortalité chez les adultes dans les pays en voie de développement. Ces maladies provoquent plus de 15 millions de décès par an, dont 80 % surviennent dans les pays en développement.

Le sport et l’éducation physique ont démontré qu’ils pouvaient jouer un rôle clé dans la lutte contre le VIH/SIDA en offrant une plateforme pour la sensibilisation et l’éducation. Des études ont également suggéré que le sport pouvait avoir un impact positif sur les personnes séropositives, en ralentissant la progression de la maladie.

La majorité des programmes sportifs abordent les questions de santé, et en particulier le problème du VIH/SIDA. La plupart de ces initiatives axées sur la prévention du VIH mettent l’accent sur le partage d’informations et l’utilisation du sport comme outil de prévention, dans le but de réduire la transmission du virus. Bien que ces programmes ne fournissent pas directement de traitements, comme les antirétroviraux (ARV), ils se concentrent sur l’engagement des jeunes, des femmes et des groupes à risque. Leur objectif est de leur dispenser des conseils, de mener des actions de prévention et de promouvoir l’éducation sanitaire.

Le VIH/SIDA est souvent perçu comme un sujet tabou. C’est pourquoi la création, à travers le sport, d’espaces sûrs et informels pour discuter de la maladie permet aux jeunes d’en apprendre davantage sur les mesures de protection et les comportements à risque.

Le rôle de mentor et de modèle que jouent les entraîneurs est un élément essentiel des programmes de prévention contre le VIH/SIDA. Ces entraîneurs peuvent devenir des pairs pour les jeunes avec qui ils établissent des relations de confiance.

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