La participation des Sao U16  à l’Afro basketball est un échec pour le pays. les mêmes échecs ont juste produits les mêmes effets. De retour, le staff technique évoque les difficultés ayant causées l’élimination prématurée de l’équipe.

Un voyage toujours à la veille et sans l’arbitre de l’équipe font parties des causes. Comme les autres disciplines sportives, le basketball tchadien souffre du sempiternel problème de l’imprégnation s’agissant des rencontres internationales. Dernière déconvenue en date, la participation de la courageuse équipe des Sao Basketball ( les moins de 16 ans) au tournoi continental de basketball en terre tunisienne. A cause du manque de préparation, l’équipe n’a pu réaliser une bonne performance dans cette compétition en dépit de la bonne volonté des joueurs. Pour le capitaine de l’équipe Sao junior ALLAH ASRA Hermann présent avec ses coéquipiers, « le Tchad n’a pas démérité car ils ont surmonté beaucoup de choses à partir de N’Djaména jusqu’au pays hôte et, ce sont toutes ces difficultés qui sont à l’origine de leur rang dans la compétition». Il explique  que «  malgré cela, le Tchad a joué 7 matchs et a totalisé deux victoires. C’est ce qui lui a permis d’être 7e au classement dans sa poule », confié le capitaine.

L’entraîneur de l’équipe U16, BELEMGOTO NDOUMBE, quant à lui, pointe du doigt le problème de temps :« le  temps de préparation n’a pas suffit aux techniciens de faire un travail digne de ce nom mais tout de même, le staff technique a fait de son mieux pour trier 12 joueurs et aller en compétition » . BELEMGOTO loue le courage des jeunes amoureux du basketball car  les conditions dans lesquelles ils se sont entraînés sont déplorables mais le sacrifice s’est fait sentir. En aspect technique il y a eu des manquements  parce que ces jeunes n’ont jamais joué un match dans une salle fermée et cela peut être un handicap premier tout de même, les basketteurs ont joué sans complexe face aux adversaires.

Abordant dans le même sens,  le directeur technique national YOUNOUSS AHMED  se dit ravie du travail abattu  par ses collègues et affirme que le travail a été appréciables à  juste titre car l’engagement de ses collaborateurs est grand et mérite d’être loué et non critiqué. Les moyens  font défaut mais l’effort est au-delà de ce qui a été demandé . Pour lui , « depuis les indépendances  le basketball tchadien  a fourni assez d’effort pour atteindre le stade actuel ». Il  demande aux  joueurs de ne pas se décourager car le découragement n’est pas le propre d’un sportif.

RESSEMADJI NGANDJIBAYE KEITA