Qualifiée pour les jeux olympiques 2024 à Paris, la championne d’Afrique hallas Maria n’a pas pu trouver un endroit fine pour sa performance même à quelques jours de la compétition.
Après sept jours en Turquie, l’archere hallas Maria a regagné Ndjamena pour les travaux préparatoires en vue de s’envoler en juillet prochain pour la France. Avec un processus difficile ne lui permettant pas de regagner son coéquipier Israël à Lausanne ( suisse) déjà en plein travail, elle n’a finalement pas pu faire ce trajet. Elle a donc rebrousser chemin pour son pays natal pour poursuivre les entraînements. Les arguments avancés par les dirigeants de cette fédération sont figés sur le fait que le processus du visa prendra au moins 3 mois. Et si ces arguments sont fiables, pourquoi le comité olympique sportif Tchadien et le ministère en charge de sport n’ont t-ils pas pris des dispositions à temps dès qu’ils ont appris la qualification de la jeune fille sachant que c’est pour la toute première fois dans l’histoire du Tchad qu’une discipline sportive ait qualifiée d’office aux jeux olympiques.
Comment comprendre qu’une championne africaine ne puisse trouver un centre de qualité pour sa performance ? La nation peut encore espérer à un bon résultat aux j.O si les conditions ne permettent pas à Hallas de défendre son titre à Paris ? Peut on parler d’une défaillance des autorités en charge de sport sur cette question ? L’attente des tchadiennes et tchadiens est tournée vers ce seul rêve de voir leur tricolore flotter à l’international grâce à cette athlète. Avec quel Arche Hallas ira en compétition pour rempoter si elle affirme avoir cassé celui avec lequel elle a gagné le titre africain? face de toutes ces difficultés peut on s’attendre à un bon résultat aux jeux olympiques de Paris 2024 du moment où la Star continue ses séances d’entraînements sur la terre battue au stade Olympia d’Abena avec de matériels qui ne respectent pas les normes internationales.
RESSEMADJI NGANDJIBAYE KEITA/ KONODJI DILLAH
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