Le faible nombre d’entraîneuses femmes dans le domaine sportif au Tchad, en particulier dans le football masculin, met en lumière une série de facteurs complexes.

Malgré des progrès, la sous-représentation des femmes dans des postes d’entraîneuses persiste dans diverses disciplines sportives.

Et pourtant, la compétence et l’expertise n’en manque pas comme beaucoup des hommes les pensent. Dans le domaine du football, les entraîneuses comme Fatimé Kondjé de l’équipe nationale féminine ont démontré leur compétence et leur capacité à diriger des équipes avec succès. Cependant, ces cas restent rares et ne reflètent pas la diversité attendue.

Les raisons de cette situation sont multiples. Les normes socioculturelles traditionnelles favorisent souvent les hommes dans les rôles d’autorité, limitant ainsi les opportunités pour les femmes. De plus, les stéréotypes de genre et les préjugés persistent, entravant l’accès des femmes à des postes d’entraîneuses dans des sports majoritairement masculins.

Pour inverser cette tendance, il est crucial de promouvoir l’égalité des genres dans le sport, d’encourager la diversité et l’inclusion, de mettre en place des programmes de mentorat et de formation spécifiques pour les femmes aspirant à des postes d’entraîneuses, et de sensibiliser sur l’importance de la représentation féminine dans tous les domaines sportifs. C’est en combinant ces efforts que l’on pourra progressivement favoriser l’émergence de plus de femmes entraîneuses dans le sport, contribuant ainsi à une plus grande diversité et équité dans ce domaine exaltant.

Adoum Michel