En septembre 1990, la ville de N’Djaména  la capitale du Tchad, a été le théâtre d’un affrontement footballistique mémorable entre l’équipe nationale des Sao du Tchad et les Pharaons d’Égypte. Ce match, marqué par une intensité exceptionnelle, s’est terminé sur un match nul de 0-0, laissant une empreinte indélébile dans l’histoire du football tchadien.

L’Égypte, récemment revenue du Mondial italien de 1990, où elle avait suscité l’admiration avec des performances impressionnantes similaires à celles des Camerounais de Roger Milla et François Omam-Biyik, se présentait comme un adversaire redoutable. Le tournoi avait vu des équipes africaines briller sur la scène mondiale et les Pharaons étaient déterminés à maintenir leur dynamique positive.

Malgré la qualité indéniable de l’équipe égyptienne, les Sao du Tchad ont défendu leur territoire avec bravoure et détermination. La défense tchadienne, soutenue par un milieu de terrain combatif et une attaque incisive, a réussi à contenir les assauts égyptiens et à préserver un score vierge.

Les joueurs qui ont marqué cette rencontre étaient : Deye Brahim (Gazelle), qui a joué un rôle crucial en tant que gardien de but, avec des arrêts décisifs. Samba Touré (Renaissance), Abdoulaye Djanana (Renaissance) et Kore Timothé (Renaissance), formant une ligne défensive solide. Modou Kouta (Renaissance), apportant une énergie constante au milieu de terrain. Blague Ndikot (Ascot) et Nelde (Ascot), contribuant également à la défense. Kara Thomas (Elect-Sport), un milieu de terrain dynamique qui a su équilibrer l’attaque et la défense. Ndoram Japhet (FC Nantes / France),un atout précieux avec son expérience internationale. MaHamat Abakar (Elect-Sport) et Naldjim Moise (Renaissance), ajoutant leur expertise et leur détermination.

Ce match a non seulement démontré la force et la résilience des Sao du Tchad, mais aussi leur capacité à rivaliser avec des équipes de renom sur la scène internationale. Le score nul a été un résultat honorable face à une équipe égyptienne qui venait de briller sur la scène mondiale. Pour les supporters tchadiens, ce match reste un symbole de fierté nationale et d’espoir pour l’avenir du football dans le pays.

La Plume