Justement, la jeune dont vous parlez c’est Ngodjido Rokoumal Célestine. Peut-on dire qu’elle est la première femme entraineuse de basket-ball au Tchad ?
DEMBA SARA : Si elle est la première entraineuse en basket-ball je ne sais pas par rapport à quoi ? Est-ce qu’on n’a pris le temps de vérifier ? Peut-être que cette information est fausse. Pour ma part, je félicite cette jeune qui travaille sur le terrain et j’aimerai que les anciennes basketteuses reviennent au-devant de la scène afin d’animer les enfants, serait une bonne chose. Par exemple, en football, on trouve un nombre important des femmes mais en basket-ball on n’en trouve pas. Les gens disent que le basket est trop compliqué mais dans toute chose, il faut la patience, le courage pour réussir. Il y a les anciennes basketteuses avec qui on avait joué qui veulent revenir au terrain, mais elles ont lâchée parce que les hommes à côté ne les traitent pas sur le même pied d’égalité.
Votre dernier mot
Demba Sara : Je lance un cri d’appel à ceux qui sont autour de nous d’encourager les femmes à pratiquer le basket-ball et d’accompagner les femmes basketteuses et entraineuses en équipements sportifs. Que les ONG sponsorisent les clubs de basket-ball, c’est également une manière de vendre leur image. Je demande surtout au gouvernement de contraindre les entreprises à prendre en charge les clubs de sports de manière générale. Je pense que les ONG ont une rubrique pour la prise en charge des équipes, mais par négligence, on ne le fait pas et les ONG utilisent l’argent pour d’autres fins. Le gouvernement doit s’atteler à pérenniser le sport au Tchad.
Entretien réalisé par Mbaigoto Josué/Moundou.
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