A quelques jours du lancement de la saison sportive, le ministre en charge de sport Maide Hamit Lony a présidé une rencontre avec les différents présidents des fédérations sportives nationales pour leur donner la date butoire du lancement prévu pour le 22 octobre au stade Maréchal Idriss deby itno. Lors de cette rencontre le ministre a mis plus d’accent sur la formation à la base dans les établissements scolaires du Tchad entier car , pour Lui l’objectif est de valoriser le sport scolaire comme priorité nationale, source d’espoir de valeur et de réussite pour la jeunesse et, préparer les athlètes de relève à la base dans les écoles.

Et pour cela, le ministre annonce également qu’il aura des innovations c’est à dire qu’il faut signer des partenariats  entre les écoles et les fédérations, organiser des compétitions locales et nationales, former des encadreurs , intégrer de nouvelles disciplines et faire usage de la technologie.

Tout Ceci paraît comme un beau discours tenu par le chef de département mais ce qui paraît sombre dans toutes ces déclarations est que le Tchad dispose bel et bien une fédération nationale de sport scolaire qui, depuis sa création est sans siège du fait qu’elle est manquée de moyens pour survivre, elle reçoit aucune subvention venant de la part du ministère en charge de sport alors qu’elle est régulièrement invitée dans les activités sportives lors des lancements de la saison sportive l’on draine les élèves avec les plaques de leurs établissements scolaires respectifs et, après le défilé ils disparaissent totalement ensemble avec leur federation. Alors, le ministère pourra s’appuyer sur quelle federation pour développer ce sport scolaire à la base comme il le souhaite ? Où bien il faut ressusciter cette fédération morte ya  longtemps ?

De tous les chefs de département en charge de sport qui se sont succédés, l’on assiste toujours à une manifestation gigantesque à l’ouverture de chaque saison sportive mais, après l’ouverture quelques rares des fédérations sportives nationales sont en activité alors, le ministère en charge de sport a d’autres stratégies cette année pour contrôler le déroulement effectifs des fédérations sportives nationales en activité? Et si l’on veut intégrer d’autres disciplines encore sur les nombreuse qu’on a sous les bras où même d’autres sont fictives sans athlètes, sans ligues,  La question reste Poser ? Il est bien beau que l’on se soucie du développement du sport au Tchad mais ici  chez nous les pratiques sont connues de tous en ce qui concerne le suivi des activités sportives l’on en est droit d’être pessimiste et devient observateur mais comme disent les anglais « wait and see »

Ressemadji Ngandjibaye keita.