Le football féminin au Tchad va de mal en point et progresse, en dépit de ses défauts. Avec les relances des activités sportives sous l’égide du Comité de Normalisation (CONOR), il est appelé à faire davantage.

Depuis 2018, date de la création de l’équipe nationale féminine, cette discipline version dame connait de problèmes d’ordre organisationnels, financiers et infrastructurels sur le plan national et international.

Déjà, pour la préparation de l’Union des Fédérations de Football d’Afrique Centrale (UNIFFAC) programmée en août prochain, Club Espace Culturel et Sportif (CECUSFC) qui représentera le Tchad est en mode « sauve qui peut ». Le stade Idriss Mahamat Ouya qui est en réhabilitation et celui de Paris Congo abritant également les championnats, obligent les joueuses de CECUS FC à s’entrainer au stade Olymp’Africa communément appelé « stade du 10 Octobre ». « Les championnats viennent de se terminer et qu’elles attendent le gestionnaire du stade de Paris Congo pour délocaliser les entrainements », a fait savoir Nagoua Aimée Galleboui, Cheffe de département du football féminin.

Avant ce championnat de l’UNIFFAC, le club CECUS FC prépare une mise au vert au nord Cameroun courant juin ou juillet. Pourtant, toutes ces difficultés énumérées constituent déjà un obstacle pour la préparation. L’équipe nationale féminine de football est aussi engagée pour la compétition de l’UNIFFAC qui regroupera six (6) pays d’Afrique Centrale à savoir : le Cameroun, la Guinée Equatoriale, le Gabon, la République Démocratique du Congo, le Sao Tomé et Principe, le Congo Brazzaville, la République Centrafricaine (RCA) et le Tchad. Selon Nagoua Aimée Galleboui, le préfinancement annoncé par le Comité de Normalisation (CONOR) et s’il y a des sponsors de la part des entreprises et des personnes de bonne volonté, on espère rattraper la mise.

Cependant, la Fédération tchadienne de Football Association (FTFA) apporte matériellement son aide. Sinon, la charge des entrainements et récupérations des joueuses est prise entièrement par le club CECUS FC. « Avec le Comité de Normalisation, on cherche à lancer les championnats provinciaux entre juin-juillet et nationaux en septembre », détaille-t-elle.

Djimnayel Ngarlenan